De mon point de vue, c’est une quête de toute une vie. Difficilement accessible. Puis j’ai entendu parler de Bea Johnson et de son livre. J’ai mis quelques mois avant de l’acheter.
Je m’étais dit qu’il allait sûrement m’influencer, peut-être même changer ma vie, ma façon de consommer. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à être déçue. Et pourtant.
J’ai beau comprendre son parcours, sa façon de penser, la plupart de ses choix me semble exagérée. J’ai eu du mal à me sentir proche d’elle, donc avoir de l’empathie et avoir envie de suivre son chemin à cause de certains exemples qui m’ont gênée.
Elle dit qu’elle a choisi son chien à cause de ses poils qui ne se voient pas sur le carrelage. Que si on veut plus de 2 enfants, il faut adopter. Le jardin (tondre par exemple) est une perte de temps.
Difficile ensuite de suivre avec bienveillance ses conseils. Elle ramène tout au temps et à l’argent. Mais planter des fleurs avec mes filles est loin d’être une perte de temps. Préparer un potager avec ma grande n’est ni une perte de temp ni d’argent !
Cependant, certains de ses gestes sont applicables assez facilement. Je refuse dorénavant le petit papier enroulé autour de ma baguette de pain. Je jette les cheveux de ma brosse dehors, plus dans la poubelle. Et j’ai fait un tri incroyable dans les affaires (de la maison surtout dans la cuisine) et dans mon tiroir de la salle de bains. Je ferai d’ailleurs très vite la même chose chose pour mes vêtements. Ce qui n’a pas été utilisé depuis 1 an sera donné ou vendu.
Sur Instagram, quelqu’un me disait que son livre était décourageant. J’étais au début de “zéro déchet” et je ne n’avais pas compris alors qu’ayant mis la barre aussi haute, elle se coupait des personnes qui en étaient au début de leur quête du zéro déchet.
Personnellement, le zéro déchet n’est pas une fin mais un chemin à parcourir tout le long de sa vie. Le zéro déchet est bienveillant : un geste, appliqué tous les jours est une victoire. Victoire pour la Terre et pour soi.
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