Quand mon potager a commencé à donner ses premiers légumes, je me suis retrouvée avec des courgettes qui ont atteint une taille incroyable. Quand j’ai cueilli la première, une fois les tartes courgettes-tomates-mozza ou les ratatouilles faites, il m’en restait encore. Je ne voulais pas la perdre mais je ne me voyais pas non plus la congeler. En regardant sur internet j’ai découvert la lacto-fermentation.
Pas besoin de machines, pas besoin de plusieurs ingrédients, j’avais tout à portée de main. Je me suis donc lancée dans la préparation : après avoir nettoyé la courgette, j’en ai fait des petits bâtons. Après avoir stérilisé mes bocaux dans une marmite, j’ai rangé mes bâtonnets, calé quelques tiges de romarins et de thyms du jardin et versé jusque 1 cm du rebord, un mélange d’eau et de sel (15g de gros sel pour ½ litre d’eau) qui aura été dissous.
Il faut garder les bocaux à température ambiante environ une semaine puis on peut les conserver aux frais. L’avantage : découvrir une nouvelle façon de manger certains légumes, la conservation et les fameux bienfaits de la lacto-fermentation. Ce procédé sans cuisson permet de conserver les vitamines des aliments. Ces derniers sont une source de probiotiques qui vont permettre de régénérer et entretenir la flore intestinale. J’ai, autour de moi, plusieurs personnes qui ont du mal à digérer les crudités. Je suis sûre que cette méthode de travailler l’aliment pourrait leur permettre de pouvoir enfin en manger sans répercussion désagréable sur leur organisme.
Le résultat ? j’ai adoré les courgettes lacto-fermentées. J’aime la courgette de base mais là, le résultat est vraiment très bon. La texture n’est plus la même et le gout… excellent. A déguster à l’apéro, dans une salade, sur des tartines… J’en ai fait avec mes dernières tomates cerises mais cette fois-ci j’ai moins accroché. J’ai vu qu’on pouvait faire la même chose avec des carottes râpées, c’est ma prochaine préparation.
J’ai hâte de pouvoir décliner la lacto-fermentation sur les légumes d’automne et ceux d’hiver !
MàJ du 31/12/20 : J’ai testé le chou rouge lacto-fermenté. Je l’ai râpé puis bien tassé avec une cuillère, rempli de saumure avant de rajouter une petite branche de thym et de romarin. le résultat est délicieux. Je l’imagine très bien sur des toasts ou tout simplement à la fourchette en accompagnement.
MàJ du 18/03/21 : Les carottes râpées sont passées à la lacto-fermentation. Cette fois-ci, j’ai diversifié : j’ai fait deux bocaux carottes, thym et romarin, un bocal carottes et ail et un bocal carottes-céleri. J’ai ouvert le premier et sans surprise, c’est délicieux ! Je l’ai intégré à une salade, c’était parfait.
MàJ du 12/09/22 : J'ai testé les poivrons facto-fermentés. Un régal. Moi qui n'arrivais pas à digérer les poivrons avec ou sans peau, cuit ou cru... ce sera désormais facto-fermentés ! J'ai fait un bocal de poivrons avec saumure, thym et romarin. Un autre avec en plus ail et oignons grelots.
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